Raul Barbosa, histoires d’un musicien latino-américain
Mercredi 29 mai de 17:00 à 19:00
Organisé par "Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine"
Description
L’IHEAL fête son 70ème anniversaire. Alors, pour cette édition 2024 des Semaines de l’Amérique latine et des Caraïbes, nous avons de plaisir de vous inviter au concert-conférence « Raúl Barboza : Histoires d’un musicien latino-américain », avec l’accordéoniste Raúl Barboza et l’anthropologue Jimena Ponce de Leon.
Ambassadeur de la musique litoraleña en France, Raúl Barboza fait dialoguer le chamamé traditionnel de Corrientes avec d’autres genres musicaux depuis son arrivée à Paris en 1987. Né à Buenos Aires, il se fait rapidement remarquer par son aisance à l’accordéon et rejoint la compagnie d’Ariel Ramirez, avec laquelle il enregistre la célèbre Misa Criolla.
Naviguant entre la musique instrumentale et la chanson, Raúl Barboza est une véritable référence pour l’accordéon, enregistrant plus de 30 albums autour du monde, de l’Argentine au Japon. Son accordéon accompagne les voix de Mercedes Sosa, Cesária Évora et Teresa Parodi, fait rayonner le tango à Paris au célèbre Trottoirs de Buenos Aires, recommandé par Astor Piazzola. Franchissant les frontières entre la musique latino-américaine et française, il enregistre Chamamémusette avec Francis Varis (France) et Zé Luis Nascimento (Brésil) où le mélange de langages artistiques traditionnels est mis en valeur.
Nous vous proposons de venir (re)découvrir cette trajectoire le temps d’un concert-conférence le 29 mai 2024 à 17h, à l’Auditorium du Centre de Colloques du Campus Condorcet, Place du Front Populaire - Aubervilliers.
Cet évènement s’inscrit dans le cadre du cycle Migrations musicales de l’IHEAL, initié en 2023 avec le concert-conférence de Omar Espinosa et Esteban Buch.
Jimena Ponce de León, anthropologue, est enseignante à l’enseignante à l’université Nacional Tres de Febrero (Argentine), spécialiste des musiques populaires d’Argentine.
Informations pratiques
Métro Front populaire
Entrée : Ouvert à tous dans la limite de la capacité d’accueil